Définitions des termes techniques horlogers

montre tourbillon

 

Envie de tout savoir sur les montres et les termes techniques qui s'y rapportent ?


Vous êtes au bon endroit, par ordre alphabétique :

  • Chronomètre
    • Chronomètre bracelet
      Destiné à être porté au poignet, dimensions limitées.
    • Chronomètre de poche
      Montre aux dimensions limitées.
    • Chronomètre petit marin
      Chronomètre de bord muni d'une suspension à cardan.
    • Chronomètre de marine
      Muni d'une suspension à cardan. Durée de marche supérieure à 48 heures. Dispositif indicateur de remontage. Mouvement à fusée, échappement à détente. Bat la demi-seconde.
    • Chronomètre de bord
      Appelé aussi montre pour torpilleurs, utilisé dans plusieurs positions (diamètre d'encageage 45-65 mm)
    • Chronomètre Observatoire
      Cette montre a obtenu un bulletin officiel de marche délivré par un Observatoire chronométrique.
    • Montre ayant obtenu un bulletin officiel de marche décerné par un bureau de contrôle reconnu.

       
  • DETERMINATION
    La détermination de l'heure opération permettant de trouver l'heure en un lieu grâce à une observation astronomique. La détermination de l'heure peut se faire avec un instrument rudimentaire comme un gnomon ou un cadran solaire ou avec un instrument astronomique : lunette méridienne, instrument des passages, astrolabe à prisme, théodolite, lunette zénithale photographique, sextant, etc.
    Les principales méthodes modernes de détermination de l'heure sont :  

    La méthode méridienne revient à observer les heures marquées par une pendule lors des passages d'étoiles dans la lunette méridienne, ces heures exprimées en temps sidéral étant égales aux ascensions droites des étoiles observées.

    Dans la méthode des hauteurs correspondantes, on note les instants où la même étoile arrive à la même hauteur avant et après le passage au méridien. Ces instants sont symétriques par rapport à l'heure du passage au méridien. La méthode des hauteurs égales est due à Gauss. On observe une série d'étoiles au moment où elles atteignent une hauteur déterminée, par exemple 60 degrés quand on emploie l'astrolabe à prisme de Claude et Driencourt.

    Dans la méthode des azimuts égaux, on observe un premier couple d'étoiles dans un vertical déterminé et un second couple dans un autre vertical; de ces observations on déduit par le calcul l'heure et la latitude.

    • la méthode méridienne ou méthode des passages,
    • la méthode des hauteurs correspondantes, la méthode des hauteurs égales.
    • la méthode des azimuts égaux.

       
  • Ecart moyen de la marche diurne
    On divise la durée des épreuves en un certain nombre de périodes, dont la longueur varie suivant la catégorie d'épreuves. Pour chacune de ces périodes, on calcule la marche moyenne, et pour chaque jour de la période, la différence entre la marche diurne correspondante et la marche moyenne de la période. Cette différence s'appelle écart de marche, et la somme des valeurs numériques de tous ces écarts, constitue l' écart moyen de la marche diurne.

     
  • Ecart moyen de période à période
    Pour toutes les périodes pendant lesquelles le chronomètre a été soumis à la température ordinaire, on calcule la marche moyenne. On prend la moyenne générale de ces marches moyennes et l'on forme les écarts entre la marche moyenne de chaque période et cette moyenne générale.
    La somme des valeurs de tous ces écarts, divisée par le nombre des périodes, constitue l' écart moyen de période à période.

     
  • Erreur de compensation pour un degré centigrade
    Tous les chronomètres sont, au cours des comparaisons, soumis à des épreuves de températures, de durée variable suivant les cas, appelées épreuves thermiques, et pendant lesquelles ils conservent la même position.
    Pendant la première période, le chronomètre est placé dans la glacière à une température d'environ 5 degrés, pendant la deuxième période il est placé à la température de la salle (20 degrés); pendant la troisième période, il est placé à l'étuve 35 degrés.
    On calcule la marche moyenne de chaque période et la moyenne générale de ces trois marches moyennes; puis on forme les écarts entre la marche de chaque période et cette moyenne générale.
    On calcule de même la température moyenne de chaque période et la moyenne générale de ces trois températures moyennes; puis on forme les écarts entre la température moyenne de chaque période et cette moyenne générale.

     

  • GARDE-TEMPS
    Instrument servant à conserver l'heure. Il ya beaucoup d'espèces de garde-temps. Certains d'entre eux sont peu précis, d'autres fournissent l'heure avec une grande exactitude. Les principaux garde-temps sont :
    le sablier, la clepsydre ou horloge à eau, la chandelle horaire, la montre, le chronomètre, la pendulette, la pendule (à balancier), l'horloge à diapason, l'horloge à quartz, l'horloge atomique.

     

  • HEURE
    Vingt-quatrième partie du jour moyen (heure moyenne) ou du jour sidéral (heure sidérale). Les Anciens ne connaissaient pas la division du jour en heures. Dans la Genèse et les poémes d'Hésiode, on ne parle que du soir et du matin. Homére considère le début, le milieu et la fin de la nuit, le matin, le milieu du jour et le soir.
    Les Anciens Perses distinguaient cinq périodes : l'aurore (du milieu de la nuit au lever du Soleil), le temps du sacrifice (du lever du Soleil jusqu'à midi), la pleine lumière (de midi au coucher du Soleil), le lever des astres (du coucher du Soleil à l'apparition crépusculaire des constellations), le temps des prières (de la nuit tombée au milieu de la nuit).
    Les Romains utilisaient aussi différents termes : diluculum (point du jour), mane (le matin), ad meridiem (vers midi), meridies (milieu du jour), de meridie (après-midi), suprema (le coucher du soleil), vespera (le soir), crepusculum (le crépuscule), prima fax (première torche), concubium (nuit avancée), intempesta nox (nuit profonde), media nox (milieu de la nuit), gallicinium (chant du coq).
    ll est fort probable que la division du jour en heures est d'origine chaldéenne.
    Cantor parle d'une division en 60 parties, mais on se demande comment on pouvait mesurer un intervalle aussi petit sans garde-temps précis.
    Dés le VIIIe siècle avant notre ère, les Babyloniens utilisaient une division du jour en douze parties appelées kaspu, qui valaient donc deux de nos heures. Ils les mesuraient au moyen de clepsydres (horloges à eau).
    Au 11ème siècle avant notre ère, l'astronome Kidinnou utilisa le double-kaspu valant 4 heures, et qui se divisait en 60 minutes, ces dernières valant chacune 60 secondes, on en vint à la division du jour en 24 heures en employant les 12 heures chaldéennes pour diviser à la fois le jour naturel et la nuit naturel allant du lever au coucher du Soleil.
    Cependant, le jour naturel et la nuit changent de durée au cours de l'année.
    En divisant le jour naturel en 12 parties, on obtint des heures diurnes d'inégales longueurs suivant la saison.
    Chez nous, elles étaient plus longues en été qu'en hiver et on les appela heures temporaires.
    Les heures nocturnes variaient de la même façon; les heures diurnes et nocturnes n'étaient égales qu'aux équinoxes.
    Les 24 heures égales de ces deux jours s'appelaient heures équinoxiales.
    La confusion entre les heures temporaires et les heures équinoxiales empoisonna longtemps les mesures astronomiques.
    Au XVe siècle de notre ère, Régiomontanus annonce encore les phénomènes en heures temporaires.

     
  • Marche diurne
    Marche diurne ou marche journalière, variation d'un garde-temps en 24 heures.
    Pour les astronomes, un garde-temps qui avance de 1.4 sec en 24h a une marche de -1.4 sec et un garde-temps qui retarde de 1.4 sec par jour a une marche de +1.4.
    Les chronomètriers ont adopté la convention inverse pour les chronomètres.
    En utilisant la définition des astronomes, on obtient la marche d'un garde-temps en faisant la différence entre sa correction un jour et sa correction le jour précédent.

     
  • Marche diurne moyenne
    Marche diurne moyenne pendant une période: moyenne des marches diurnes.

     
  • Observatoire chronomètrique:
    Observatoire contrôlant officiellement des chronomètres et délivrant des bulletins de marche à leur déposant.
    Il en existe 2 en Suisse : à Genève et à Neuchâtel:
    1 en France : à Besançon ;
    1 en Allemagne : Das Deutsche Hydrographique Institut à Hambourg;
    1 en Amérique: le Naval Observatory de Washington;
    1 en Angleterre : l'Observatoire de Kew-Teddington Middlesex


     
  • Reprise de marche :
    Elle est définie par la différence des marches diurnes moyennes de deux périodes observées dans des conditions identiques (mêmes position et température).

     
  • Erreur secondaire de la compensation :
    Différence entre la moyenne des marches de deux périodes sous températures différentes et d'une période de température correspondant à la moyenne de ces deux extrêmes.

     
  • Spiral
    Petit ressort enroulé en spirale, attaché par ses extrémités au balancier et au coq.
    Le spiral est avec le balancier l'organe régulateur de la montre; de sa qualité dépend en partie le précision de la marche de la montre mécanique.

     
  • Variation diurne
    Différence entre deux marches diurnes consécutives, dans une même position.

     
  • Variation moyenne
    Moyenne de plusieurs variations, pendant une épreuve.

 

Maintenant que vous savez tout, il ne vous reste plus qu'à retourner voir nos montres.

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